Pardon ? Une pièce de théâtre autobiographique qui ose parler de la pédophilie et de ses conséquences. — Diocèse de Coutances

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Pardon ? Une pièce de théâtre autobiographique qui ose parler de la pédophilie et de ses conséquences.

Pardon ? Une pièce de théâtre autobiographique de Laurent Martinez jouée dans trois lieux du diocèse.

Qui est Laurent Martinez ?

Un homme ayant été victime d’abus sexuels de la part d’un prêtre, quand il était enfant. Des années plus tard, peut-il trouver l’amour ?

Gabriel en est persuadé lorsque son regard croise celui de Camille. Mais peut-on guérir de telles blessures ? En parallèle de cette histoire, l’Église catholique s’interroge sur ses prises de position : où est la vérité ?

« Pardon ? » ose parler de la pédophilie et de ses conséquences. Les multiples rebondissements emmèneront le spectateur en dehors de sa zone de confort… jusqu’à remettre en question les préjugés ?

Les enjeux de la pièce

Libérer la parole

La lenteur c’est la sagesse » c’est la réponse d’un homme d’Église avec qui j’échangeais en 2019 sur l’urgence de lever les tabous. La position de l’Église joue un rôle essentiel dans ce combat. Il faut constamment convaincre de la nécessité de parler.

« Le courage de l’initiative » c’est ainsi que j’ai qualifié l’action du Père Jean-Luc Leverrier qui, après avoir vu la pièce à Avignon en compagnie de l’archevêque Mgr Cattenoz, nous a invité à jouer à la Paroisse Notre Dame des Buttes Chaumont, au sein même de son Église le 10 novembre 2019. Cette représentation était un geste fort de la part de l’Église qui reconnaît ainsi sa responsabilité et affirme sa volonté d’agir.

Comme le témoignage est celui d’une victime d’un prêtre, la pièce « Pardon ? » trouve naturellement son public auprès des personnes de foi catholique, mais elle s’adresse aussi aux laïcs car le message d’humanité qui en ressort est destiné à tous.

Trouver des solutions pour prévenir la pédophilie

La pédophilie est classée comme trouble mental mais reste condamnable par la loi. Si certaines personnes se refusent à parler de maladie mentale c’est qu’elles craignent que les pédophiles ne soient plus reconnus responsables de leurs actes. Ce qui n’est pas le cas puisque la justice condamne les actes de pédocriminalité.

Du côté des individus présentant une pédophilie, cette problématique engendre bien souvent de la honte et un isolement social important tant il est difficile de confier ces difficultés à quelqu’un. La souffrance provoquée et vécue ne peut rester sans réponse et une prise en charge pour tous, est nécessaire.
C’est dans ce but qu’a été créée en 1998, l’association l’Ange Bleu, fondée par Latifa Bennari qui est aussi la marraine de la pièce «Pardon ?» Mettre en place un réseau d'écoute destiné aux pédophiles, faire de la prévention et aider les victimes. www.ange-bleu.com

Pardon ?

  • Mise en scène : Olivier Wendell-Douglas.
  • Interprètes : Gwenda Guthwasser, Laurent Martinez, Alexandra Massamiri, Jean-Philippe Renaud, Carmen Vadillo, Olivier Wendell-Douglas, avec la voix de Clovis Pain.
  • Écrit par : Laurent Martinez.

Distribution

Laurent Martinez

Après 15 ans comme chef d’entreprise dans l’import, et 6 années de théâtre amateur à Nice, Laurent se décide à tout lâcher pour les Cours Florent à Paris. Un rêve de toujours qui se réalise. Très vite on le retrouve en figuration sur des films comme « L’empereur de Paris » de J.-F. Richet, ou « La Belle Epoque » de N. Bedos. Il tourne des publicités pour Groupama, Ixina ou Orange et participe aux émissions « Audition Secrète » et « Tous les vœux sont permis » de M6. En 2018 il est sélectionné pour la création théâtrale « Pi- ment de Cayenne ». Il incarne actuellement pour Arte le rôle de César Ritz dans un documentaire sur Auguste Escoffier, et anime une chronique sur Amel TV. Après y avoir joué un sketch de one-man en 2016, il est revenu à Avignon en 2019 pour y présenter sa première pièce « Pardon ? » qui est un succès.

C’est un exercice théâtral qui me fait réaliser que je peux avoir le courage de mettre des mots sur un traumatisme que j’avais enfoui pendant 40 ans, et de le partager. Après cette première étape il s’est imposé à moi l’évidence selon laquelle je pouvais et je devais aller plus loin.

Alexandra Massamiri

Comédienne à Bordeaux pour la compagnie « Moi non plus » et pour la compagnie « Digame » en théâtre forum, Alexandra décide de suivre la formation du cours Florent à Paris en double cursus Français et Acting in English avec Esther Ebbo et Dan Gutman en première année, Hugues Boucher et Pattie Martins en seconde, puis avec avec Suzanne Marrot, Christophe Raymond et Isabelle Duperray. Son univers artistique compte également le travail du corps et de la voix par la danse contemporaine et la performance engagée.

Comme Sœur Blandine, je me sens animée par l’acte de libérer la parole et du partage avec autrui. Défendre ce thème grave sur les planches ou à l’écran est un devoir en tant que comédienne engagée.

Carmen Vadillo

Carmen Vadillo fait ses débuts au théâtre en Italie avec des metteurs en scène comme Carlo Quartucci et Beppe Navello au Théâtre «Stabile di Torino ».
En Espagne, elle joue le premier rôle dans la pièce classique espagnole « La Venganza de Don Mendo » pendant 2 ans au théâtre de « La Latina » à Madrid et à l’occasion d’une tournée nationale. A son arrivée en France, elle a l’occasion de jouer au Festival Off d’Avignon avec la pièce « Une singulière Thérapie » de Vincent Duviau, de même que sous la direction de Jean-Paul Zehnacker au musée Jean Moulin où elle joue le rôle d’une résistante espagnole. Elle jouera à plusieurs reprises avec la compagnie « Les mots des Autres » dans des oeuvres de Maupassant, Courteline, Feydeau, et «Le Dîner de Cons». Carmen s’inspire pour son travail d’artiste-interprète des différences entre les individus.

«L’Art est utile pour changer les idées qui naissent des préjugés et de la peur d’être incompris. Je célèbre le courage de Laurent Martinez qui nous réunit dans « Pardon ? » avec la volonté de louer la dignité humaine. Si seulement nous prenions plus de temps pour nous écouter les uns les autres. Mais peut-être qu’avec le temps, la patience et la compréhension…

Olivier Wendell-Douglas

Il joue sa première pièce, d’Eugène Labiche, à l’âge de 11 ans. Cette passion du théâtre ne l’a jamais quitté. Après avoir joué et monté des pièces de théâtre en amateur, à Bordeaux, Lyon, Caen et Paris, il se décide enfin à 51 ans à se professionnaliser. Admis directement en 2ème année au Cours Florent, il suit les cours d’Hugues Boucher et travaille Musset, Racine, Feydeau, Mayenburg, Shakespeare, Tennesse Williams, Nathalie Sarraute. En fin d’année, il interprète Verchinine dans « Les 3 sœurs de Tchekov ». En 3ème année, dans le cours de Christophe Reymond, il a pu interpréter des rôles dans des pièces de Rémi Devos et Copi, et y démontrer ses talents de metteur en scène.

Laurent m’a proposé de jouer dans sa pièce Pardon ? et j’ai immédiatement accepté par amitié, goût du jeu, mais aussi parce que je crois à la force du projet de Laurent. Le sujet de sa pièce est particulièrement fort et j’ai beaucoup aimé le chemin que Laurent a parcouru pour réaliser sa première pièce. Il a souhaité associer dès le départ ses futurs acteurs, son professeur, et certains professionnels. Cette démarche donne énormément de crédit à son projet.

Jean-Philippe Renaud

Jean-Philippe Renaud occupe des fonctions de management dans l’Aéronautique et consacre ses émotions et sa créativité à son travail de comédien. Formé aux Cours Florent avec Verena Walden dans la section ‘’ Schauspiel auf Deutsch ’’ pendant 3 ans, il joue en français et en allemand. Au théâtre il a interprété le rôle du Père dans les pièces « Hamlet est mort. Gravité zéro » de Ewald Palmetshofer et « L’Enfant froid » de M. von Mayenburg (en allemand, surtitrées en français). Il joue et met en scène « Face à la Mère » de Jean-René Lemoine, puis monte son spectacle seul en scène adapté de romans de Bernard Giraudeau et mis en scène par Marc Tourneboeuf. Il est à la Comédie Bastille dans la pièce «Astrid» de Marc Tourneboeuf avec la compagnie Les Aubes de l’Ouest. Devant la caméra, il incarne Franck Dimario dans le film de Nils Jacobsen, « La nuit des sens », et rejoint la distribution de Nolane de Xavier Severin en 2021. Jean Philippe prête sa voix pour des voix-off et des livres audio pour Audiolib.

Je crois profondément à la nécessité de la parole et à son pouvoir libérateur, pour les victimes comme pour les agresseurs. Lorsque Laurent m’a proposé de reprendre le rôle du Père François, j’ai accepté avec enthousiasme ; celui de pouvoir, grâce au théâtre, tendre un miroir aux spectateurs pour en libérer des douleurs et des émotions trop longtemps enfouies.

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Trois lieux de représentations

Avranches
4 septembre
Carentan-les-Marais
5 septembre
Cherbourg-en-Cotentin
6 septembre