AU REVOIR PÈRE CHRISTOPHE ! — Doyenné du Valognais

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AU REVOIR PÈRE CHRISTOPHE !

Jeudi 29 août, les communautés paroissiales de l'Ensemble Pastoral du Pays Valognais, ont partagé le verre de l'amitié à l'Oasis pour le départ du Père Christophe. Ci-dessous l'interview réalisé au mois de juillet.

Bonjour Père Christophe. Prêtre camerounais, cela va bientôt faire 2 ans que vous êtes arrivé comme vicaire pour l’Ensemble Pastoral du Pays Valognais.
Je suis arrivé en France le 30 novembre 2022 pour un service pastoral, ce n’est pas une aventure, ni des vacances. Quand mon évêque me le dit, je lui demande un temps de réflexion. Je prends ce temps de réflexion et le rappelle pour lui dire que je suis d’accord, au nom de l’obéissance que je dois à mon évêque, et à la vocation à laquelle je réponds. On ne va pas en mission en étant triste, mais en étant joyeux pour servir le peuple de Dieu. Je suis en état de joie et de service.

N’étant jamais sorti de votre pays, avez-vous été confronté au choc de culture ?
C’est inévitable. D’autant plus à mon âge et c’est la première fois que je sors de mon pays pour venir en occident. C’est pour cela que la Conférence des Évêques de France a mis sur pied une session "welcome" à Lisieux pendant une semaine. 

Arrivé le 30 novembre, avez-vous eu froid ?
Bien sûr, ce n’est pas une question à poser ! Je viens de l’Afrique chaude et il faut voir comment j’étais habillé ce jour-là !

L’Église en Cotentin fonctionne-t-elle comme au Cameroun ?
Non, c’est la même Église mais le fonctionnement n’est pas le même, que ce soit au niveau des prêtres et des laïcs, mais c’est le même Dieu que l’on sert.

Quelles sont les joies ou les difficultés que vous avez rencontrées dans ce secteur de Valognes ?
La première joie c’est de servir le Seigneur. J’ai constaté que les gens ont soif de Dieu. Je le ressentais par l’attitude de certaines personnes. Après une célébration eucharistique, à ce que disaient les uns et les autres je comprenais qu’ils ont besoin de Dieu. La question est : nous prêtres, sommes-nous véritablement à leur service ?

A compter du 1er septembre, vous allez rejoindre Cherbourg. Vous allez passer de la campagne à la ville. Avez-vous une appréhension ?
J’ai déjà servi en ville au Cameroun, mais ce n’est pas tout à fait la même chose, les mentalités ne sont pas les mêmes. Mon appréhension est plutôt au niveau de la circulation, il y a plus de véhicules, plus de panneaux qu’à la campagne. 

Vous allez résider au centre-ville de Cherbourg.
J’ai rencontré le curé. On a échangé par rapport à la planification du travail. Il y a 4 prêtres pour 5 paroisses, et 1 prêtre référent pour chaque paroisse. Mais comme je suis nouveau, on ne peut pas me confier une paroisse, ce qui est normal.

Merci Père Christophe et bonne mission à Cherbourg !

  • Propos recueillis par P. Dalmont