PÈRE MICHAËL DAMOIS — Doyenné du Valognais

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Doyenné du Valognais

PÈRE MICHAËL DAMOIS

Je suis né au Havre dans cette ville historiquement communiste, dans une  famille majoritairement athée.
C’est grâce à quelques camarades de classe que j’ai pu découvrir le Christ et demander le baptême alors que j’avais 17 ans.
Au cours de ce parcours d’initiation chrétienne, je fus profondément marqué par l’histoire d’un prêtre qui passa toute sa vie au service des plus pauvres dans un pays étranger. C’est comme cela qu’est née ma vocation sacerdotale.
Après une formation dans l’industrie agro alimentaire au Lycée de Thère à Saint-Lo, je suis entré à l’école de la foi de Coutances l’année qui suivait mon baptême puis au séminaire en 1992.
Ces huit années de formation m’ont permis de découvrir des paroisses bien différentes.
En 1994, le service militaire existait toujours et je partis à Cherbourg dans l’arsenal avec une petite insertion à Querqueville.
Pour la première fois, je découvris un jeune qui venait de la banlieue de Lyon et ne savait pas qui était Jésus Christ. Il était surpris que je n’aie jamais volé d’autoradio dans une voiture !
A mon retour au séminaire, j’ai passé quatre années sur la paroisse de Villedieu. Long travail en milieu semi-rural, avec en responsabilité l’aumônerie du collège lycée catholique Saint-Joseph. C’est là-bas que je fus ordonné Diacre en janvier 2000 puis prêtre à la cathédrale en juin.
Après mon ordination, on me demanda de venir à Equeurdreville, court passage qui me permit de travailler surtout au niveau de la catéchèse pour les enfants. 
En 2011, je suis nommé curé de la paroisse Saint-Martin d’Isigny-le-Buat. Après seulement 2 ans, on m’a demandé de venir à La Haye-Pesnel. J’y suis resté 10 ans. J'ai pu ainsi, en septembre 2023, avec l'accord de notre évêque et l'aide du Cardinal Cristobal Lopez, partir un an dans le diocèse de Rabat, au Maroc, dont il avait la charge. 
C’est ainsi qu’après le désert et la chaleur du Sud Maroc, j’ai rejoint notre belle campagne normande dans un secteur que je ne connais pas. Mon temps sera peut-être court mais, je crois que le Seigneur peut accomplir de grandes choses dans la fragilité du provisoire qui appelle toujours à un dynamisme missionnaire.

  • Père M. Damois