Qui est St Jean XXIII ? — Paroisse Saint Jean XXIII de Cherbourg - La Glacerie

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Paroisse Saint Jean XXIII de Cherbourg - La Glacerie

Qui est St Jean XXIII ?

Angelo Giuseppe Roncalli naît le 25 novembre 1881 à Sotto il Monte, village de la campagne de Bergame en Lombardie (Italie).

Quatrième enfant et premier fils dans une famille de quatorze enfants de milieu campagnard modeste, il entre au petit séminaire de Bergame à l'âge de douze ans.

À partir de l'âge de 14 ans et jusqu'à sa mort, il tient ce qu'il appelle son « journal de l'âme » où il recueille les notes de ses retraites et de ses exercices spirituels.

Il est ordonné prêtre dans la basilique Santa Maria in Montesanto en août 1904.

En 1915, il est incorporé dans le service de santé de l'armée royale italienne comme sergent avant de devenir aumônier militaire dans les hôpitaux.

Après la guerre, il revient au séminaire de Bergame comme directeur spirituel.

De mars 1925 à décembre 1944, promu évêque par Pie XI, il est successivement premier visiteur puis délégué apostolique en Bulgarie, en Turquie et en Grèce.

Le 22 décembre 1944, Pie XII le nomme nonce apostolique en France.

En juillet 1946, il célèbre notamment une messe en l'église de Barfleur pour le centième anniversaire de la mort de Sainte Marie-Madeleine Postel.

Organisées par le Comité Cherbourgeois d’Action sociale Maritime et le Père Albert Lohier, il participe aux grandes fêtes de la mer des 12, 13 et 14 juillet 1952.

Il a cette mission jusqu'en janvier 1953, date à laquelle le pape le nomme Cardinal et, enfin renommé en Italie, il devient patriarche de Venise.

Le 28 octobre 1958, Angelo Roncalli est élu le 261ème pape de l’Église catholique à l’âge de 76 ans, sous le nom de Jean XXIII, reprenant ainsi un nom abandonné depuis le 14ème siècle.

Il est intronisé le 4 novembre 1958.

Dès le 25 janvier 1959, le pape Jean XXIII convoque le deuxième concile œcuménique du Vatican, appelé aussi concile Vatican II (1962-1965), qui a donné à l'Église son visage d'aujourd'hui.

Dans son esprit, un des objectifs premiers du concile est de refaire l’unité des chrétiens.

Il inaugure ainsi une nouvelle ère dans l'histoire de l'Église catholique romaine par sa volonté de modernisation : ouverture au monde moderne et à la culture contemporaine, prise en compte des progrès technologiques, émancipation des peuples et sécularisation croissante.

Sa voix rassure et encourage dans un monde encore meurtri par deux guerres mondiales successives ; même ceux qui sont étrangers au religieux ne peuvent s'empêcher de l'écouter quand il invite son Église à se recueillir, à s'examiner, à se corriger, et quand il enseigne la confiance « dans les desseins supérieurs et inattendus de la Providence divine pour tous les hommes ».

Il promulgue également plusieurs encycliques, dont Pacem in terris, dont l'apologie de la démocratie s'adresse à « tous les hommes de bonne volonté ».

Angelo Roncalli meurt le 3 juin 1963, au Vatican, à l’âge de 81 ans.

Il est béatifié en septembre 2000 par le pape Jean-Paul II et canonisé en avril 2014 par le pape François (en même temps que Jean-Paul II).

Il laisse une image de profonde humanité et de simplicité.

En Italie, on lui donne le surnom affectueux d’Il Papa Buono («Le Pape Bon» ou «Le Gentil Pape»).