Eglise Barthélémy
La chapelle aurait été construite au XIIe siècle sous le vocable de sainte Honorine.
En 1659, à l’abandon, elle est restaurée par Barthélemy Picquerey et dédiée à saint Sauveur, comme en témoigne une plaque souvenir dans le chœur.
Le prêtre en fait son ermitage et son lieu de prêche, attirant des fidèles de plus en plus nombreux. À sa mort, contre sa volonté d’être enterré à l’entrée du sanctuaire devenu chapelle Saint-Barthélemy, il est inhumé dans la nef allongée pour l’occasion et adjointe de deux absides pour une meilleure circulation autour du tombeau.
Vendue comme bien national à la Révolution, la chapelle revient dans le giron catholique en 1806, relançant le pèlerinage.
Dans les années 1930, la chapelle est une propriété privée.
En 1940, les Allemands installent leur état-major dans la Villa Maurice, à côté de la chapelle, qu’ils incluent dans un blockhaus après avoir détruit le tombeau. A la Libération, le béton est retiré et une ouverture sur la rue est créée.
On retrouve la dépouille bien conservée de Picquerey lors de fouilles archéologiques en 1955, à 1,20 mètre de profondeur environ. Le sol est refait et une plate-tombe imitant le style du XVIIe siècle est posée en souvenir.